Racines, à l’origine des mots d’Ali

Note de l’auteur
Écrire, pour moi, ce n’est pas un hobby.
C’est ma façon de respirer, de comprendre le monde, de survivre dedans.
C’est planter des mots comme on plante des graines : parfois ça pousse, parfois non, parfois ça devient un arbre qu’on n’avait pas prévu.

Racines, c’est ça : ce qui me tient debout.
Ce que j’ai hérité, ce que j’ai choisi, ce que j’ai combattu, ce que j’ai appris.
C’est le lien entre l’enfant que j’étais et l’homme que je deviens.
Entre ce que je croyais être et ce que la vie m’a montré.

J’écris parce que je n’ai pas trouvé de meilleure manière de dire ce que je pense sans crier.
J’écris pour ceux qui n’osent pas.
Pour ceux qui comprennent.
Pour ceux qui savent ce que c’est, d’être au milieu : entre deux cultures, deux mondes, deux vérités.
Entre la fierté et la fatigue.
Entre l’envie de partir et la volonté de rester.

Je suis plus français que comoriens, je le sais, j’en suis fier, ça ne change rien.

Mes mots ne sont pas parfaits.
Ils sont vrais.
Ils sont moi : parfois doux, parfois violents, souvent ironiques, toujours sincères.
Je ne cherche pas à plaire, juste à être honnête.

Si tu lis ce livre, tu détiens une partie de mon histoire.
Une partie de ce que je n’ai jamais dit à voix haute.
Une partie de ce que personne ne m’a demandé, mais que je devais laisser sortir.

Merci d’avoir ouvert ces pages.
Merci d’être allé au bout.
Merci de laisser mes racines toucher les tiennes, l’espace d’un instant.

Ali Gutierrez



Ce livre raconte l’histoire d’Ali, un auteur passionné par les mots, les jeux de langue et les émotions humaines, qui explore ses racines, ses amours, ses convictions et sa vision du monde à travers une série de textes poétiques et introspectifs.


Les origines et la voix d’Ali

Ali, écrivain et poète, mêle humour, réflexion et engagement dans ses écrits.

  • Il revendique son identité plurielle : français d’adoption, comorien de sang.
  • Il écrit pour exprimer ses émotions, dénoncer l’injustice et sublimer le quotidien.
  • Ses textes sont une manière de parler de lui sans se raconter directement.
  • À travers ses mots, il ancre son histoire dans celle de ses ancêtres, de sa culture et de la France.

L’amour et les relations humaines

L’amour est un thème central dans l’univers d’Ali, à la fois doux et douloureux.

  • Il évoque Mél, Lolo, Éléonore : des femmes réelles ou symboliques, miroirs de ses émotions.
  • Ses textes racontent la passion, la jalousie, la trahison, mais aussi la tendresse.
  • L’amour devient un moteur de création, une source d’inspiration et parfois une blessure.
  • Il garde une foi sincère dans les sentiments, même après les déceptions.

Les mots comme refuge et arme

Ali fait des mots son abri et sa force.

  • Il joue avec la langue française, les sonorités, les doubles sens et les métaphores.
  • Chaque poème devient un jeu, une déclaration ou une provocation.
  • Les mots d’Ali sont simples, directs, mais chargés de sens et d’émotion.
  • Il s’affirme comme écrivain autodidacte, libre et sincère, loin des conventions littéraires.

Les convictions et les racines

Le livre aborde aussi la question de l’identité et du racisme.

  • Ali parle sans détour de la couleur de sa peau, de la France, du colonialisme et de la mémoire.
  • Il revendique une appartenance multiple, entre fierté et douleur.
  • Son écriture devient un acte politique et poétique : « Je suis enraciné ».
  • Il défend l’idée d’un monde métissé où chacun doit apprendre à aimer son prochain.

Les rêves et l’héritage

Malgré la colère ou la nostalgie, Ali reste optimiste.

  • Il croit à la puissance des mots pour changer les mentalités.
  • Il écrit pour laisser une trace, transmettre une énergie, inspirer les jeunes.
  • Il se décrit comme « pauvre de mots, riche de livres ».
  • Son ambition n’est pas la gloire, mais la vérité et la liberté à travers l’écriture.

Une fin ouverte et un appel à la réflexion

Le livre se clôt sur une note engagée et symbolique.

  • Ali relie ses textes à l’histoire collective : des luttes passées à celles d’aujourd’hui.
  • Il confronte la haine et l’ignorance à la force des mots et de la culture.
  • Racines devient un manifeste poétique sur l’identité, la dignité et l’humanité.
  • La fin appelle à la continuité : « J’en ai pas fini avec les mots. »


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